essai
Je ne serais jamais ni l'ombre d'une femme,
Ni le pâle reflet d'une autre que moi,
Je suis toutes mes failles et mes flammes,
Je suis ce que l'on voit.
Je ne serais jamais l'héroïne de tes fables,
Ni la belle aux bois dont tu rêves parfois,
Même si je dresse mes bras en murs infranchissables,
tu vois je ne suis que moi.
Je ne serais jamais ces reines d'illusions,
ni de ces comtesses narquoises éperdues,
Je ne serais jamais ce qu'on veut de moi,
Je suis ce que je dois.
Mais je pourrais mon ange !
Si tu me le demandais,
Te décrocher les étoiles,
Faire de mes bras le plus beau paysage!
Et pourtant tu vois
toute seule avec ton absence
J'ai pas l'ombre d'une chance
De n'être que moi.
Alors me laisses pas là
Perdue dans ces villes immenses
où c'est toujours chacun pour sois
J'ai aucune chance d'être moi
Si même toi tu m'abandonne là.
Adaptation de deux chansons de P.Fiori que j'affectionne particulièrement.